Manifestation  étudiant

source : wikicommons

Les professeurs de collèges et lycées déploraient déjà des conditions de travail difficiles avec des classes surchargées, des heures de cours supprimées donc insuffisantes, et le manque d’ instituteurs. Voilà six semaines qu’un combat acharné se déroule entre les différents établissements de Limousin et le rectorat. Les cours ont été hier quasiment impossibles, rythmés par le boycotte de la FCPE, et les nombreuses manifestations lycéennes dans les rues de Limoge face aux suppressions de postes ayant déjà atteint le nombre de 148 en Limousin. Il me semble compréhensif de s’inquiéter pour notre avenir grandement en danger. En prenant l’exemple du lycée Pierre Bourdan à Guéret où le nombre d’élèves ne cesse de croître, 15 postes ont déjà été supprimés depuis le début de cette réforme draconienne, avec le « projet » de fermer certaines classes l’année prochaine afin de limiter le nombre d’élèves qui est déjà de trente-quatre par classe. De plus, les nouveaux enseignants ne bénéficient plus d’aucune formation, livrés à eux même dans les classes de lycée et collège, parfois dans des zones classées difficiles ce qui entraîne souvent des abandons de la part de ces professeurs, craquant sous le poids de la pression. L’avenir de l’éducation est fortement en danger,et l’apprentissage promet d’être plus difficile avec un manque d’heure de cours qui ne tardera pas à se faire ressentir.

DELLAVALLE Quentin.