Et si c’était bon pour les enfants ?

Psychanalystes, psychologues, universitaires…ils sont de plus en plus nombreux à plaider ouvertement en faveur des jeux vidéo. Grâce à eux, on aiderait par exemple les enfants agressifs à canaliser leur violence et les mauvais élèves à reprendre goût à l’école. Les jeux vidéo commencent à trouver leur place dans les hôpitaux.

Comment imaginer que le temps passé à exterminer frénétiquement des monstres virtuels ou à cheminer dans des univers abscons puissent apporter un quelconque bénéfice ? Michel Stora en est pourtant convaincu : les jeux vidéos ont sur l’enfant un effet thérapeutique, affirme ce psychanalyste, quitte à s’attirer les foudres de bon nombre de ses confrères.

Par exemple, une pratique excessive est souvent le symptôme d’un dysfonctionnement familial ou de fragilités psychiques importantes. Le jeune trouve alors dans le jeu vidéo un exutoire à sa folie latente.

De plus, les jeux vidéo commencent à entrer bâtiments médicaux. A l’hôpital Robert Debré, chaque mardi soir, des passionnés (de l’association Good Game Attitude) viennent jouer avec les jeunes malades. Ces enfants atteints de maladies graves, qui sont renfermés sur eux-mêmes, s’ouvrent, collaborent et se mettent à parler. Moi-même, je joue à ces jeux qui, la plupart du temps, me calment où me défoulent selon le sujet.

Alors, sont-ils toujours aussi néfastes qu’on le prétend ?

TOURTE Thibaut (Seconde 1)