A partir de 1941, l’extermination des Juifs et des Tsiganes débute.
Ils sont raflés puis déportés dans des camps de concentration et d’extermination.
D’autres catégories de personnes telles que les homosexuels, les personnes handicapées, les opposants politiques ont subi le même sort.
1. Les arrestations et les rafles
Certains Juifs sont « invités » à se rendre au commissariat où ils sont arrêtés.
Témoignage de Rachel Segal-Jaeglé – Le grenier de Sarah
D’autres sont raflés chez eux.
Le 16 novembre 1942, à Paris, 13 000 Juifs sont arrêtés. C’est la Rafle du Vel d’Hiv’
Témoignage d’Arlette Testyler – Cercle de la Shoah
2. La Déportation
Les Déportés sont transportés dans des wagons de marchandises ou des wagons à bestiaux sans nourriture, sans siège, sans toilette…
Il pouvait y avoir jusqu’à 100 personnes par wagon.
Primo Levi est un résistant et un Juif. Il a été déporté à Auschwitz en 1944, à l’âge de 24 ans.
« Il y avait douze wagons pour 650 personnes […]. Pas de doute, ce que nous avions sous les yeux, ce que nous sentions sous nos pieds, c’était un de ces fameux convois allemands, de ce qui ne reviennent pas, et dont nous avions si souvent entendu parler, en tremblant et vaguement incrédules. C’était bien cela, très exactement des wagons de marchandises, fermes de l’extérieur, et dedans, entassés sans pitié, comme un chargement en gros, hommes, femmes et enfants, en route pour le néant, la chute, le fond. Mais cette fois, c’est nous qui sommes dedans. »
Primo Levi, Si c’est un homme.
Témoignage de Déporté
L’arrivée des juifs dans les camps de concentration
« La troisième nuit, arrêt brutal. Les portes du train sont violemment ouvertes : « Raus Schnell ! » (« dehors vite ! »). Les enfants sont terrorisés. La situation est terriblement angoissante. Je marche le long de la voie ferrée, comme on nous l’ordonne. Il fait nuit, mais des projecteurs nous éclairent violemment. Un Allemand fait des gestes avec sa cravache, tantôt vers la droite, tantôt vers la gauche, pour séparer les gens en deux groupes, comme s’il s’agissait de bétail. Tous les enfants partent d’un côté, avec les personnes âgées. Des familles sont séparées, mari et femme, mère et enfant, frère et soeur. Ce sont des scènes déchirantes, mais les Allemands frappent violemment ceux qui sortent du rang. »
Déposition du commandant Rudolph Hess au procès de Nuremberg (1945 – 1946).
« A Auschwitz, deux médecins SS examinaient les arrivages de transports de prisonniers. Les prisonniers devaient passer devant l’un de ces médecins qui, à l’aide d’un signe, faisait connaître sa décision. Ceux qui étaient jugés aptes au travail étaient envoyés dans les camps ; les autres, dirigés sur les lieux d’extermination. Les enfants en bas âge étaient exterminés sans exception, puisque, du fait de leur âge, ils étaient incapables de travailler. »
Déposition – 5 avril 1946
Les Déportés aptes au travail sont rasés, tatoués d’un numéro de matricule et reçoivent une tenue rayée. Sur chacune se trouvent le numéro de matricule du Déporté et un triangle indiquant la raison de sa détention.
Ils vivent dans des conditions très difficiles.
On estime que 6 millions de Juifs et de Tsiganes ont été tués dans les camps.
3. Le génocide tsigane
« Le premier transport des Tziganes arrive à Birkenau (Pologne) en février 1943. Les tziganes sont enregistrés, leur numéro matricule précédé d’un Z, pour Zigeuner, tatoué et inscrit sur le triangle noir, celui des asociaux*.
Dans le “camp des Tziganes”, la mortalité est effrayante : faim, conditions d’hygiène et sanitaires désastreuses… En mai 1944, des S.S. arrivent pour tuer les 6 000 survivants du camp mais les Tziganes se révoltent. 3 000 sont alors envoyés dans un camp de travail forcé. Le 2 août, les 3 000 Tziganes restants sur les 21 000 enregistrés dans le camp sont exterminés. »
D’après A. Wieviorka, Auschwitz, 60 ans après, 2005
*asociaux : les nazis considèrent les Tziganes inadaptés à la vie sociale car ils sont nomades.
Les enfants de Cm2 n’ont certainement pas connaissance de cette partie dramatique de l’histoire. et même les adultes ont-ils une idée de l’importance du génocide ? On est horrifié par les détails. Ce parcours de mémoire fait comprendre ce que les familles juives (enfants et parents) ont pu subir pendant la 2ème guerre mondiale. Honneur est fait aux Justes qui ont aidé les Juifs en les cachant, en leur fournissant des secours et des vivres. Quels risques prenaient ces familles….
Mme Arlette Testyler a vécu enfant, la Rafle du Vel’d’Hiv avant d’échapper aux camps de concentration. Même après avoir été recueillie par une famille du Vendômois avec sa mère et sa sœur, le souvenir de cette période terrible marque à jamais l’esprit.
La Rafle du Vel’ d’Hiv’ pire qu’atroce il n’y a pas. Comme le dit la maman de maitresse ça a été une partie dramatique. A pleurer. Pourquoi tant de haine envers les Juifs? Jamais je ne comprendrais l’esprit d’Hitler .
Tu a raison Mathias pour Hitler faire souffrir les Juifs n’a pas sufit
SUPER COMMENTAIRE Mathias
Vous avez raison ça ne se fait pas de faire souffrir les Juifs avec plein d interdictions comme celles-ci…
ET NOUS AVONS BIEN TRAVAILLE
Tu as raison on a bien travaillé.
Je n’aime pas que Hitler traite les juifs comme des animaux.Je n’aimerais pas être un juif ni être dans la tête d’Hitler.
Cybellia, tu dis que tu n’aimerais pas être un Juif, mais ce n’est pas un problème de religion, c’est un problème de gouvernant.
plusieurs attaque racisme se sont fait dans le monde entier : les noirs /les indiens/ les aborigènes et autres on entend , on voit mais on fait rien
Hitler un vrai dictateur,c’est vraiment malheureux pour les juifs.
Ce qui me dégoute est que Hitler et ces chefs de camps s’amusaient a voir souffrir et mourir les hommes et femmes, vieux et jeunes, voir même les bébés pour satisfaire leur égaux et la race ari$yenne. De nombreux livres en parlent.
Qu’en pensez vous ?