Eugène.com en vidéo : gagner ou participer, telle est la question

Dans notre journal, alors que nous attendons les JO de Paris avec impatience, nous posons la question de la performance ou de la simple participation en sport.

 

 

La prévention, un outil essentiel pour la santé

Être en bonne santé en 2024, cela passe par une bonne hygiène de vie afin d’éviter de tomber malade. Nous avons interrogé Catherine Vieillefont qui est animatrice de santé publique hospitalier à Tulle pour savoir quelle sont les actions de prévention organisées à l’hôpital de Tulle.

Mme Vieillefont, une arme contre les maladies ! Dessin de Léana, notre illustratrice du jour

C’est quoi un animateur santé publique ?

Un animateur de santé publique a pour mission de développer des actions de prévention et de promotion de  la santé par l’établissement de santé à partir des besoins prioritaires des habitants du territoire.

Mme Vieillefont nous a expliqué que son travail consistait au quotidien à faire des actions de santé publique auprès du grand public. Elle nous a précisé que la prévention, c’est permettre de diffuser des messages pour dire par exemple que c’est important de se vacciner, de se laver les mains, de faire des dépistages de cancer quand c’est nécessaire est qu’on a l’âge, que c’est important de ne pas fumer, de ne pas boire… La prévention, c’est prévenir et donner de l’information pour que les gens puissent dire : « si je ne veux pas devenir diabétique, il ne faut pas  trop que je mange trop de sucre, si je ne veux pas faire un problème cardiaque, il faut que je mange moins de graisses » etc…

Son travail à l’hôpital de Tulle, c’est être en relation permanente avec les professionnels des services de cardiologie, de médecine,  de  gastroentérologie, de chirurgie. Ces professionnels ont peut être des attentes  sur des thématiques particulières et elle les aide à avoir accès à des informations, par exemple aller trouver un professeur qui exerce dans un autre hôpital pour qu’il vienne faire une conférence à Tulle.  Son travail, c’est aussi mettre  en avant les spécialités  : faire un focus sur la pathologie cardiaque en faisant un  stand  dans le hall avec  de la documentation,   on va écouter les gens qui vont venir nous voir et puis on va répondre à leurs questions.

Pourquoi la prévention est-elle importante pour maintenir les gens en bonne santé ?

Quand on est dans le milieu médical, on a de l’information, on sait ce que c’est une maladie, on sait ce que c’est un virus,  en revanche quand on est un simple citoyen, on n’a pas toujours accès aux informations de santé : Mme Vieillefont explique : « On peut ne pas être informé sur comment va se développer un cancer, quels sont les signes qui peuvent m’alerter si jamais je développe un diabète, quels sont les signes qui vont m’alerter si j’ai mal dans la poitrine…. Il faut donner ces messages là parce que les gens ne savent pas forcément à quoi s’attendre et c’est important qu’ils le sachent. »

Quel est le profil de santé des corréziens ?

Mme Vieillefont nous a très bien expliqué : En Corrèze il y a la caisse primaire d’assurance maladie qui fait des statistiques sur les pathologies sur le territoire de la Corrèze.

Ces statistiques montrent que les quatre plus grosses pathologies dans notre département sont : le diabète, qui arrive en premier, puis les pathologies cardiaques, en troisième les pathologies psychiatriques et en quatrième le cancer. On se fie à ces statistiques pour orienter les messages de préventions envoyés aux Corréziens.

Quels sont les gros problèmes de prévention actuellement  ? Y-a-t-il  un domaine sur lequel il faut progresser ?

Il faut progresser sur les dépistages de cancer et il faut réussir à ce que les gens adhèrent à ces dépistages, nous a révélé Mme Vieillefont, car ils permettraient de réduire considérablement les taux de cancers graves.

Le domaine de la santé mentale a besoin également de progresser : en Corrèze, on a un fort taux de suicide et une grosse consommation de médicaments liés à ces pathologies.

Quelles sont les solutions pour améliorer la prévention ?

Il faut développer le nombre d’animateurs de santé publique, conclut Mme Vieillefont.

 Source:  chnds.fr

Article de Perle et Lana

L’info du jour: on pollue un tout petit peu moins

L’info du jour : en 2023, les émissions de gaz a effets de serre de la France ont diminué de 4.8% par rapport à 2022. Le ministre de la Transition écologique est très content. Ce n’est pas non plus énorme…

 

Les gaz à effets de serre sont en baisse ! Dessin de Léana, notre illustratrice du jour

 

Rappel : les émissions à effet de serre, pourquoi ce n’est pas bon pour la planète ?

Les gaz à effet de serre sont des gaz dans l’atmosphère qui absorbent une partie des rayons solaires.  Ils sont nécessaires pour la vie sur Terre car sinon il ferait trop froid. Mais comme il y a trop de gaz à effet de serre dans l’atmosphère depuis la Révolution industrielle, la température sur terre augmente et ce n’est pas bon.

Comment la France a t-elle réussi à réduire ses émissions de gaz a effets de serre en 2023 ?

La baisse concerne pour la première fois tous les secteurs qui émettent ces gaz. En premier, la production d’énergie (-14 %) grâce à la bonne performance du nucléaire et des énergies renouvelables, précise le Citepa. Les bâtiments (-6 %), l’industrie (-8 %) et les transports (-2 %) baissent également. Une baisse encore insuffisante dans les transports, qui constitue un sérieux bémol au tableau puisque ceux-ci représentent la première source d’émissions de gaz à effet de serre en France, avec environ 30 % du total. Pourtant Madame Hidalgo, la maire de Paris, a interdit dans le Grand Paris les véhicules avec des vignettes « Crit’Air 4 », c’està-dire les gros véhicules du type SUV ou les vieux véhicules polluants  depuis le 1er juin 2021. Pour réduire les gaz à effet de serre.

Pour le moment, c’est encore difficile de faire la différence entre les baisses d’émissions de gaz à effet de serre qui relèvent de réels efforts de la part des Français et celles liées à l’inflation. Carla baisse de la consommation de gaz et d’électricité est surtout liée à l’explosion des prix, peut-on lire sur France Info

Pourquoi ce n’est pas suffisant ?

Ce n’est pas suffisant car il y a encore trop de gaz à effet de serre sur Terre et en France :

La France s’est fixée comme objectif de réduire ses émissions de 55% à l’horizon 2030 par rapport aux niveaux de 1990. Cela implique qu’elles baissent de 5% par an, tous les ans, entre 2022 et 2030.

Donc le résultat de 2023, même s’il est plutôt encourageant, est inférieur à cet objectif.

Mais c’est déjà un bon début ! Il faut voir le verre à moitié plein et être optimiste !

Sources :

toits alternatifs /gouvernement /L’Insee/Le monde/ Sud ouest / France info

Article de Lilian et Eloïse

Pierre de Coubertin avait-il raison ?

Pierre de Coubertin, le père des JO modernes disait « L’important dans la vie ce n’est point le triomphe, mais le combat. L’essentiel, ce n’est pas d’avoir vaincu, mais de s’être bien battu ». Est-ce bien une réalité pour tous les sportifs ?  Quel est le rôle des médias dans tout ça ? Le journaliste sportif  Frédéric Rabiller nous explique.

source: eugène.com

Beaucoup de sportifs participent dans le but de gagner

« L’important, c’est de participer » ? Qu’en pensent les sportifs de haut niveau ? Kylian Mbappé par exemple, n’a jamais rêvé de participer à la Coupe du Monde, il rêvait de la gagner, tout simplement !

Selon Candice, 13 ans, jeune nageuse « il faut que tu aies mal après la nage, il faut savoir analyser ce qui ne va pas et ce qu’il faut faire pour s’améliorer la prochaine fois…  Quand je vais en compétition, c’est pour gagner. Avec l’espoir d’améliorer les records du club, du département ou de la région »

Pourquoi la participation peut-elle devenir une priorité ?

Le plongeur Benjamin Auffret a dit aux JO de Tokyo: « L’important dans ces Olympiades, c’est moins d’y gagner que d’y prendre part.»

Puis il ajoute « Pour moi, dès que les Jeux Olympiques ont eu un sens, à l’époque où j’étais un gymnaste de seulement neuf ans dans les filières du haut niveau découvrant les JO avec le sacre d’Émilie Le Pennec, on me montrait que cela voulait dire qu’il n’y avait qu’un seul vainqueur, qu’il ne fallait pas oublier le plaisir de la compétition et que l’on ne gagne pas à tous les coups. Il fallait respecter les autres et leurs efforts, essayer d’être meilleur qu’eux à la loyale, s’entraîner et recommencer jusqu’à y parvenir. On m’a toujours inculqué le travail, le respect et l’acharnement, tant dans le sport que dans la vie ».

Le journalisme sportif, un rôle important dans les valeurs du sport

source: X

Frédéric Rabiller, journaliste sportif explique : « Il ne faut pas forcément être très sportif pour devenir journaliste sportif,  il faut surtout s’intéresser aux sports . Certes ça aide un peu pour comprendre les règles de certains sports. Quant au rôle des journalistes sportifs, il est de faire des comptes rendus de rencontres , de parler des clubs , de faire des présentations de matchs, de faire des interviews de joueurs  avant les matchs pour leur demander les enjeux des matchs, mais aussi de présenter des sports moins médiatiques pour les mettre en valeur, comme le canoë ».

Gagner ou participer, quelle valeur mise en avant dans les médias ?

« Quand on commente un sport de haut niveau, on va mettre plus en avant la performance. Par contre la participation va être davantage mise en avant pour les sports amateurs ».

 

Sources : ffnatation / Sportmental /LinkedIn  

Article d’Elisa et Lola

Se former aux métiers du sport en respectant des valeurs

Le sport incite-t-il à la compétition ou à la coopération ? L’essentiel est-il de participer ou de gagner ? Nous sommes allés interviewer Béatrice Ferry la directrice du STAPS de Brive, pour savoir si cette formation suit les principes de Pierre de Coubertin !

Photo de Léana, notre photographe du jour

Podcast de Lilan, Mathys et Ethan

Journalistes de guerre : des héros invisibles

Dans le monde il y a plein de guerres : en ce moment deux guerres occupent l’actualité en particulier,  Ukraine/Russie, et Israël/Hamas…. On suit l’actualité grâce à des journalistes directement sur place. Ces journalistes prennent de gros risques pour récolter des informations pour informer le monde.

Journaliste de guerre, un métier dangereux. Dessin réalisé par Léana, notre journaliste dessinatrice.

Est-il dangereux d’être journaliste de guerre ?

En temps de guerre les journalistes risquent souvent leur vie. Ils peuvent être pris pour des traitres ou des espions, ils peuvent donc être pris en otage, torturés ou pire… ÊTRE TUES !!  Même si tuer un journaliste de guerre ou le blesser  grièvement est un crime de guerre. De nombreux journalistes sont morts pour donner des informations à leur population toute en exerçant leur métier.  Par exemple: Patrick Bourrat était journaliste de guerre français, il est mort en 2002 dans l’exercice de son métier de grand reporter pour TF1, lors d’un reportage sur les manœuvres de l’armée américaine au Koweit, renversé par un char.

Entre 2003 et 2022 il y a eu 1668 journalistes tués dans l’exercice de leurs fonctions.

 

Il y a eu un pic en 2012 et 2013 à cause de la guerre au Mali puis en 2006 et 2007 en raison du conflit israélo/libanais.

Pourquoi les journalistes doivent-ils aller dans les pays en guerre?

Ils se rendent dans des pays en guerre pour voir se qu’il s’y passe et comprendre les intérêts des différents camps. Mais surtout pour faire part de ce qu’ils y ont vu et le montrer au monde.

Sont-ils bien signalés comme journalistes et pas comme soldats pour éviter les balles ?

Ces journalistes portent un casque, des caméras, un téléphone (pour appeler leur supérieur ou pour organiser leur fuite en dehors du pays en cas d’urgence) et un gilet pare-balle avec écrit  « PRESS » au dos, le gilet pèse entre 15 et 20 kg.  Mais cela ne suffit pas toujours a les maintenir en vie !

Quels études pour devenir journaliste de guerre ?

Si malgré cette description dangereuse du métier, vous souhaitez devenir reporter au  front, il faut suivre une formation Bac+3 à Bac+5 dans une école de  journalisme, mais surtout être courageux, aventureux et audacieux.

Toutes nos sources :

wikipedia conflit israélo libanais / wikipedia guerre mali / wikipedia / un jour une question / francebleu / TF1 info / Parliamentary Assembly of the Council of Europe /  iscpa / magazine phosphore n°550 du 15 mars 2023

Article de Lilian et Agathe

Soigne-t-on bien en 2024 ?

En 2024, être en bonne santé, c’est aussi pouvoir bien se faire soigner lorsqu’on est malade. Est-ce le cas ?  Pour le savoir, nous avons interrogé Monsieur Rémi Robert, un infirmier-formateur à l’IFSI,  pour qu’il nous donne sa vision de la santé en France aujourd’hui.

Source de l’image : Linkedin

Eugène.com:Pouvez-vous vous présenter?

Rémi Robert : Je m’appelle Rémi Robert,J’ai eu une carrière en deux temps, j’ai d’abord fait l’armée où j’ai suivi la formation d’infirmier.J’ai exercé quelques temps dans l’armée mais j’ai eu un souci de santé, j’ai donc basculé dans le milieu civil où j’ai travaillé dans un hôpital en tant qu’infirmier. Je suis devenu formateur à l’IFSI en septembre, c’est l’Institut de Formation en Soins Infirmiers qui prépare les étudiants infirmiers à ce métier.

Eugène.com : Combien y -a-t-il de volontaires en 2024 pour devenir infirmiers ?

Rémi Robert : Je n’ai pas les chiffres exacts au niveau national mais c’est une profession très demandée. A l’IFSI de Tulle on a 60/65 étudiants en première année.

Eugène.com : pensez-vous que les infirmiers arrivent à soigner correctement tous leurs patients ?

Rémi Robert : J’espère ! C’est une question compliquée mais il y a un problème de temps et de moyens, les conditions de travail sont compliquées mais les équipes soignantes essaient de faire au mieux car il y a beaucoup de patients… mais ce qui est sûr, c’est qu’ils font de leur mieux.

Eugène.com : Quels sont aujourd’hui les grands objectifs de l’apprentissage du métier d’infirmier?

Rémi Robert : L’un des plus grands objectifs est de former le plus rapidement possible des futurs professionnels et de leur donner le niveau minimal pour qu’ils puissent travailler très vite en autonomie et de manière correcte. Au niveau de la formation, par exemple, les premières années ont réussi à valider la compétence de pouvoir assurer des soins d’hygiène et de confort en autonomie.

Photo de Léana (mallette de l’infirmière)

Eugène.com : Soigne-t-on mieux les gens en 2024 qu’avant ?

Rémi Robert : C’est très compliqué de vous le dire mais ce qui est sûr, c’est que la médecine a fait d’énormes progrès. Au niveau des traitements, on traite mieux les maladies, on a également élargi le champ d’action des infirmiers. Mais en 2024, l’état du système de santé français s’est dégradé et on a des problèmes de moyens pour prendre correctement en charge les patients.

Eugène.com : Quels sont les défis pour les hôpitaux au XXI e siècle?

Rémi Robert : Je dirais qu’il  y en a plusieurs. On doit s’adapter en terme de management aux nouvelles équipes qui vont rentrer, car il y a des chocs générationnels, les jeunes ont un autre regard. Il faut aussi qu’on soit plus efficient, c’est-à dire que l’on soit toujours aussi efficace, voire plus, mais en réduisant les dépenses de soins. Un des grands défis également sera d’axer davantage sur la prévention plutôt que sur le curatif, car la prévention coûte moins cher ; en réduisant les soins curatifs, on pourra davantage investir dans la prévention.

Eugène.com : Merci beaucoup de nous avoir répondu!

En conclusion, nous constatons qu’on peut mieux soigner, qu’on a de très bons infirmiers mais que ce sont les hôpitaux qui ne sont pas en bonne santé.

Interview d’Élodie et Agathe

Comment les médias traitent le réchauffement climatique ?

D’après le dernier rapport du GIEC, un organe scientifique reconnu pour son sérieux,  il est très important de prendre en compte le réchauffement climatique  car il risque de mettre en péril la vie des Hommes sur Terre dans les années qui viennent.  Comment les médias traitent ce sujet ? Nous avons profité de la venue de France 3 dans notre collège aujourd’hui (ils faisaient un reportage sur le self, l’aubaine !) pour leur demander comment ils abordent ce sujet.

Photo prise par Léana, notre illustratrice du jour

Nous sommes informés du réchauffement climatique par les médias. Ils ne traitent pas tous ce problème de la même façon.

Certains médias sont spécialisés dans la lutte pour l’écologie comme « Reporterre, le média de la terre » ou encore « Vert éco ».

D’autres médias  non spécialisés sur ce sujet comme les chaînes d’information en continu CNews ou BFM tv ne traitent pas toujours ce sujet suffisamment ou avec les bons interlocuteurs.

D’après Télérama n° 3867 qui consacrait un dossier sur ce sujet, CNews n’inviterait que des invités de droite voire d’extrême droite et en grande partie masculins.

Les journalistes d’Arrêt sur image, quant à eux, accusent CNews d’avoir consacré plus d’heures d’antennes au transfert de Messi qu’au réchauffement climatique !

Comment abordent-ils le sujet… quand il est abordé ?

Ces chaînes en continu ne traiteraient donc que très peu le sujet. Libération les accuse de confondre volontairement la météo et le réchauffement climatique. Un des présentateurs de CNews à jugé que comme il avait fait -30 en Suède la situation n’était pas si grave que ça. Et que les alertes contre le réchauffement climatique étaient trop exagérées selon lui.

Mais les chaînes telles que CNews ou BFMtv ne sont pas les seules à avoir ce genre de discours , plusieurs députés Rn ont aussi tenu ce discours.

Un reproche qui peut être fait à  CNews est une forme de désinformation :  cette chaîne n’affiche pas clairement les médias d’origine de ses intervenants. Les téléspectateurs ne peuvent donc pas savoir s’il s’agit toujours du même point de vue ou s’ils sont diversifiés

Aujourd’hui, 21 mars, une équipe de France 3 vient dans notre collège pour réaliser un reportage sur le self. Nous en avons profité pour les interroger sur la manière dont ils abordent le sujet du réchauffement climatique.

Sources : Arrêt sur images/Libération/ Télérama papier numéro 3867/ Libération\,

Et interview des journalistes de France 3 venus aujourd’hui 21 mars dans notre collège

Article de Clémentine

L’intelligence artificielle augmente-t-elle le risque de Fake news ?

L’intelligence artificielle est arrivée dans nos vies très récemment. Son pouvoir est immense ! Certains disent que c’est génial. Mais est-ce que ce n’est pas un peu dangereux quand même ? Surtout pour la production de l’information ?

Petit rappel : c’est quoi une IA ?

L’intelligence artificielle est un robot qui imite l’intelligence humaine. Son but est de permettre à des ordinateurs de penser et d’agir comme des êtres humains.

Que peut faire l’IA et quels sont les dangers ?

L’intelligence artificielle peut créer des textes et reproduire des voix à partir d’extraits de vidéo ou d’audio, elle peut aussi faire de fausses vidéos et de fausses photos de personnes existantes, compliquant encore plus le combat contre les « fausses nouvelles ».

Source de l'image : Marie France

Le pape en doudoune de rappeur : vrai ou faux ? Source image : Marie france

En récupérant et en créant des données, l’IA est donc capable de créer des textes entiers qui semblent écrits par des gens. Mais les possibilités ne s’arrêtent pas là.  Par exemple,  Midjourney (qui est un laboratoire de recherche) ou Dall-E sont des programmeurs d’IA permettant de créer une image sur une phrase que vous tapez sur votre clavier. Le risque de Fake news ne fait qu’augmenter au fur et à mesure que le développement des intelligences artificielles grandit.

Comment lutter contre les Fake news ?

Plus que jamais, il faut scruter l’information et essayer de démêler le vrai du faux ! Il existe un métier spécialisé dans la chasse  aux Fake News : fact-checkeur !

Leur travail est de vérifier les fausses informations qui circulent sur le Net.  Ils enquêtent pour donner des faits sur ces « Fakes News » pour que les gens puissent se créer leur propre opinion.

Ils s’occupent en priorité  des sujets liés à la santé car ça peut être un danger immédiat. Mais ils enquêtent aussi sur la politique, les guerres , et tout le reste de l’actu. Pour leurs équipements, ils ont : un logiciel qui les aide à vérifier la fiabilité des vidéos qui circulent sur les réseaux.

Pour les images, ils emploient des méthodes simples comme l’image inversée : clic droit sur la photo, puis d’aller sur « rechercher l’image avec Google » ; cela permet de voir si l’image à déjà été en ligne, quand et dans quel contexte.

Au final ces personnes luttent contre les Fakes news autant qu’il le peuvent pour la sécurité de tous et il ont aussi des IA qui les aident.

Pour ça, le Centre de recherche sur l’informatique en Allemagne a lancé le projet DeFaktS en coopération avec le ministère de l’Éducation et de la Recherche.

Comme quoi, les IA sont à la fois un danger et un outil pour l’information.

Sources utilisées pour mon article :

Les échos / La tribune / Le Figaro / Afis / Franceinfo / Magazine Le monde des ados n° 536 du 13 mars 2024

Article d’Ethan

Droit du sol, droit du sang : Mayotte au cœur du débat !

Comme vous le savez surement Mayotte a été au centre de l’actualité récemment, mais avez-vous compris pourquoi ? On revient avec vous sur la manière dont on acquiert la nationalité française et pourquoi cela a créé un débat au sujet de Mayotte.

Où se situe Mayotte ?

Mayotte est un petit archipel de l’océan indien situé à l’est de l’Afrique et au nord de Madagascar. Mayotte est un département d’Outre-mer français depuis 2011. Sa capitale est Mamoudzou.

Souce : Le club des voyages

 

Comment devient-on français ?

Pour devenir citoyen français dans tous les lieux appartenant à la République Française , c’est-à-dire : la métropole ; les Territoires d’Outre Mer ; les Départements d’Outre Mer, il existe deux processus de naturalisation :

  • Le droit du sang : Cela veut dire que l’enfant obtient en naissant la nationalité d’un de ses parents. Autrement dit, si l’un de ses parents est français, il obtient automatiquement la nationalité française.
  • Le droit du sol :  Cela veut dire que tout enfant né sur le territoire français peut accéder à la nationalité française au bout de 4 ans, quelle que soit la nationalité de ses parents.

 

Pourquoi parle-t-on de Mayotte sur ce point ?

Ce département français est confronté à l’augmentation du chômage et de la pauvreté. Le ressenti des Mahorais (c’est-à-dire les habitants de Mayotte) est que l’immigration clandestine, qui est forte à Mayotte, augmenterait ces deux problèmes (chômage et pauvreté) . Bien entendu cela est bien plus complexe. Néanmoins, le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, pour apaiser la population, a avancé une hypothèse d’une révision du droit du sol dans le cas de Mayotte : dans ce département d’Outre Mer, il a suggéré que seul le droit du sang s’applique.

Source du graphique : INSEE

Si cette remise en cause du droit du sol était sérieusement prise en compte, il faudrait passer par une modification de la Constitution : en effet le principe de l’indivisibilité du territoire suppose que les lois soient les mêmes en métropole que dans les territoires d’Outre Mer : autrement dit, si on supprimait le droit du sol à Mayotte, il faudrait le faire aussi en métropole.

D’après un article du Monde, cette possibilité n’a pas échappé aux partis d’extrêmes droite qui y semblent très favorables. Car ils préfèrent ne pas laisser la possibilité à des migrants d’accéder à la nationalité française.

Sources : l’encyclopédie Universalis /Le club des voyages / Le Monde /Le monde /L’Insee

Article de Clémentine

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